Si l'on compare les palettes en plastique et en bois, le plastique l'emporte sur de nombreux points. Le plastique est plus hygiénique, car il est plus facile à nettoyer, et plus sûr, car il ne se fendille pas. De plus, les palettes en plastique sont environ trois fois plus légères que celles en bois, ce qui réduit les coûts de transport. Pourquoi utilise-t-on encore autant de palettes en bois ? Principalement à cause du prix. Les palettes en bois étaient moins chères. Jusqu'à récemment. La crise mondiale du coronavirus a fait flamber le prix du bois.
Une hausse spectaculaire des prix !
Au début de la pandémie, en 2020, l'industrie du bois prévoyait une chute massive des prix. Les stocks ont été réduits et la production a ralenti. Mais cette prévision était erronée. Le secteur du bâtiment a continué de fonctionner à plein régime et de nombreux Américains ont entrepris des travaux de rénovation. Résultat ? Une demande énorme pour le bois, tandis que l'offre diminuait. Le prix du bois atteint désormais des sommets historiques. Autrefois plus économique que le plastique, cet argument ne tient plus aujourd'hui.
Plastique vs Bois
En raison de la pénurie de bois, il est désormais possible d'acheter une palette en plastique recyclée au même prix qu'une palette en bois. Recyclée ? Absolument !
Lors de la création de Q-PALL, l'objectif était de réutiliser 90 % des palettes en plastique. Objectif largement dépassé : pas moins de 98 % de nos palettes sont fabriquées à partir de matériaux recyclés. Nos palettes sont réutilisées aussi longtemps que possible, recyclées, puis transformées en matières premières pour fabriquer de nouvelles palettes. La durée de vie moyenne d'une palette en plastique est d'environ 10 ans, tandis qu'une palette en bois doit souvent être réparée ou remplacée après seulement 3 ans.
Hygiène & ISPM15
Comme mentionné précédemment, les palettes en plastique sont faciles à nettoyer, ce qui les rend populaires dans l'industrie alimentaire et pharmaceutique. En revanche, le bois peut héberger des champignons et des bactéries, nécessitant un traitement spécial pour l'exportation, conforme à la norme ISPM 15. Cette norme vise à empêcher la propagation de parasites dans les emballages en bois. Le plastique, lui, ne nécessite aucun traitement et répond déjà aux exigences strictes de pays comme le Royaume-Uni, les États-Unis, la Chine, l'Australie, le Canada et la Nouvelle-Zélande.